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Premières étapes
Dans un premier temps, nous allons créer une image Docker comme si l'on réalisait une installation sur une machine classique : en suivant une recette, sans trop se préoccuper des fonctionnalitées que propose Docker.
La machine (notre première image Docker) contiendra tout le nécessaire pour faire fonctionner notre service de monitoring.
Les caches
Nous avons vu que chaque instruction de notre Dockerfile
génère une
couche. Chaque couche sert de cache d'une construction d'image à
l'autre. Ainsi, lorsque vous modifiez une instruction dans votre Dockerfile
,
les instructions précédentes ne sont pas réexécutées mais sont ressorties du
cache.
Le cache se base principalement sur le contenu de chaque instruction du
Dockerfile
(pour les COPY
et ADD
, il va aussi regarder la date de
dernière modification de fichier à copier ou à ajouter). Donc tant qu'une
instruction n'est pas modifiée dans le Dockerfile
, le cache sera utilisé.
Il est possible de ne pas utiliser le cache et de relancer toutes les étapes du
Dockerfile
en ajoutant l'option --no-cache
au moment du docker build
.
Les couches du cache peuvent être partagées entre plusieurs conteneur, c'est ainsi que vous pouvez partager facilement une plus grosse partie du système de fichiers.
Pour profiter du cache, on va placer de préférences les étapes les plus
génériques (qui seraient les plus susceptibles d'apparaître dans d'autres
images), en haut du Dockerfile
.
Commençons donc notre Dockerfile
: choisissez une image de base pour remplir
votre FROM
, et indiquez votre nom avec l'instruction MAINTAINER
(pour
indiquez que c'est vous qui maintenez ce conteneur, si des utilisateurs ont besoin
de vous avertir pour le mettre à jour par exemple).
RUN
ou script ?
InfluxDB
Ensuite vient la suite d'instructions pour installer d'InfluxDB. Le paquet
n'est pas disponible dans les dépôts. La
procédure décrite du site
incite à télécharger le paquet mis à disposition puis à l'installer via dpkg -i
.
Deux solutions s'offrent à nous :
- télécharger le paquet hors du conteneur, le copier, puis l'installer.
- faire un
RUN
avec toutes ces opérations (sans oublier l'installation préalable dewget
/curl
).
La copie étant définitive (supprimer le fichier ne le supprimera pas des
couches où il a pu exister), on préférera la seconde méthode, malgré que wget
restera en déchet. La première méthode aura plus sa place dans un dépôt de
projet où les binaires auront été préalablement compilés, il ne restera plus
qu'à les copier dans le conteneur au bon emplacement.
Écrivons une commande RUN
qui va télécharger la dernière version
d'InfluxDB, qui va l'installer et supprimer le fichier.
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À ce stade, nous pouvons déjà terminer le conteneur (EXPOSE
, CMD
, ...) et
tester qu'InfluxDB est bien utilisable.
Il est possible que vous ayez à écraser le fichier de configuration via un
COPY
(ou de manière plus maligne en utilisant --volume
au moment du docker run
, cela ne fonctionne pas qu'avec les dossiers !). Ou peut-être ferez-vous
un ENTRYPOINT
?
telegraf
telegraf
est un programme qui permet de collecter des métriques systèmes. Il
travaille de paire avec InfluxDB, qu'il utilise pour stocker les valeurs
relevées.
Vous pouvez monitorer les métriques de n'importe quelle machine, simplement en
installant telegraf
et en lui indiquant l'emplacement de son serveur
InfluxDB. Nous allons installer telegraf
sur notre machine à l'aide de la
documentation.
Ces quelques lignes devraient suffir à lancer la collecte, à condition que votre InfluxDB écoute sur le port 8086 local :
TELEGRAF_VERSION=1.0.0
wget https://dl.influxdata.com/telegraf/releases/telegraf-${TELEGRAF_VERSION}_linux_amd64.tar.gz
tar xf telegraf-${TELEGRAF_VERSION}_linux_amd64.tar.gz
TELEGRAF_CONFIG_PATH=./telegraf/etc/telegraf/telegraf.conf ./telegraf/usr/bin/telegraf
Rendez-vous ensuite dans l'interface d'InfluxDB pour voir si la collecte se passe bien.
Dans l'interface sélectionnez la base telegraf
puis explorez les valeurs :
SHOW MEASUREMENTS
SHOW FIELD KEYS
SELECT usage_idle FROM cpu WHERE cpu = 'cpu-total' ORDER BY time DESC LIMIT 5
Laissons tourner telegraf
afin de constituer un petit historique de valeurs.
Rendu
Questions
-
Dans quel langage est écrit
telegraf
? -
Quelle(s) particularité(s) de ce langage permet de se passer de la variable
LD_LIBRARY_PATH
au lancement detelegraf
, alors qu'on ne l'a pas installé ?
Éléments à rendre
Avant de passer à la suite, placez votre Dockerfile
et les éventuels fichiers
annexes dans un dossier influxdb
.