TP2 done
This commit is contained in:
parent
d3b050024c
commit
d3281c2d51
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@ -1,4 +1,4 @@
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SOURCES = tutorial.md installation.md docker.md
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SOURCES = tutorial.md installation.md what.md first.md dockerfile.md volumes.md linking.md
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TEMPLATE = ../../template.tex
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PANDOCOPTS = --latex-engine=xelatex \
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--standalone \
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@ -1,384 +0,0 @@
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\newpage
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# Docker
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Docker est un outil haut niveau permettant de faire fonctionner facilement les
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conteneurs.
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## Composition de Docker
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Docker est un daemon lancé au démarrage de votre machine, avec lequel vous
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interagissez via un client qui se connecte au daemon au moyen d'une socket (le
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client peut donc être sur une machine distincte du daemon où sont exécutés les
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conteneurs).
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## Mon premier conteneur
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Afin de tester la bonne marche de votre installation, exécutez la commande :
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```
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docker run hello-world
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```
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Cette commande va automatiquement exécuter une série de commandes pour vous,
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comme indiqué dans le message affiché en retour :
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D'abord, le démon va rechercher s'il possède localement l'image
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*hello-world*. Si ce n'est pas le cas, il va aller la récupérer sur
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hub.docker.com. Ce site met à votre disposition un grand nombre d'images : des
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systèmes de base comme Ubuntu, Debian, Centos, etc. jusqu'à des conteneurs
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prêts à l'emploi : le serveur web nginx, la base de données MySQL, un serveur
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node.js, etc.
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Vous pouvez directement utiliser le client pour rechercher une image sur le
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hub, en utilisant la commande `search` :
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```
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docker search mariadb
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```
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Vous pouvez mettre à jour vos images locales ou simplement pré-télécharger des
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images depuis le hub en utilisant la commande `pull` :
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```
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docker pull ubuntu
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```
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Pour consulter la liste des images dont vous disposez localement (soit
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parce que vous les avez téléchargées, soit parce que vous les avez
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créées vous-même), utilisez la commande `images` :
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```
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docker images
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```
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Vous devez constater la présence de deux images « Ubuntu », ayant un *TAG*
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différent. Souvent, il existe plusieurs versions d'une même image. Pour Ubuntu
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par exemple, vous avez la possibilité de lancer la version `vivid`, `trusty` ou
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`precise`.
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Chaque image est identifiable par son *Image ID* unique, les noms d'images
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ainsi que leurs tags sont, comme les tags Git, une manière humainement plus
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simple de faire référence aux identifiants.
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Chaque nom d'image possède au moins un tag associé : *latest*, c'est le tag qui
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est automatiquement recherché lorsque vous ne le précisez pas en lançant
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l'image.
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## Exécuter un programme dans un conteneur
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Maintenant que nous avons à notre disposition l'image d'un conteneur Ubuntu,
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lançons-la !
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La commande `run` de Docker prend comme derniers arguments le programme à
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lancer dans le conteneur ainsi que ses éventuels arguments. Essayons d'afficher
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un Hello World :
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```
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docker run ubuntu /bin/echo "Hello World"
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```
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Dans notre exemple, c'est bien le `/bin/echo` présent dans le conteneur qui est
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appelé (et non pas le programme `/bin/echo` de la machine hôte qui est
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transféré dans le conteneur).
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## Modifier un conteneur
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À chaque fois que vous lancez un `run`, un nouveau conteneur est créé à partir
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de l'image que vous précisez (via un mécanisme de Copy-On-Write, c'est donc
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très rapide et ne consomme pas beaucoup d'espace disque). Cela signifie que
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lorsque vous exécutez une commande modifiant le contenu d'un conteneur, cela ne
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modifie pas l'image de base, mais crée une nouvelle image. Que vous pouvez
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ensuite utiliser comme image de base.
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Commençons par entrer dans un nouveau conteneur pour modifier l'image :
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```
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docker run -it ubuntu /bin/bash
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```
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Vous voilà maintenant dans le conteneur ! Il est assez épuré, il n'y a rien de
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superflu : vous n'avez pas d'éditeur de texte : ni vim, ni emacs, même pas vi !
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La première chose à faire est de mettre à jour la liste des paquets :
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```
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apt-get update
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```
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Il peut arriver que des paquets présents dans l'image officielle ne soient pas
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à jour. Afin de garder un environnement cohérent, il est recommandé de ne pas
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utiliser le gestionnaire de paquets pour mettre à jour les paquets, mais plutôt
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de contacter le mainteneur de l'image pour qu'il la mette à jour.
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Installons maintenant un programme :
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```
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apt-get install nano
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```
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En attendant la fin de l'installation, jetez un œil à la commande dans un autre
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terminal :
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```
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docker ps
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```
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Cette commande liste les conteneurs actifs. Notez le *Container ID* ainsi que
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le *NAMES* du conteneur du conteneur actuellement en cours d'installation de
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nano.
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Lorsque l'installation de `nano` est terminée, quittez l'image en tapant
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`exit`.
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Sauvegardez votre image modifiée avec la commande `commit` pour pouvoir
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commencer directement de votre image avec `nano` :
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```
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docker commit CONTAINER my_nano
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```
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En remplaçant `CONTAINER` par le nom ou l'identifiant de votre
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container. `my_nano` est le nom que vous voudrez utiliser à la place
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d'`ubuntu` :
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```
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docker run -it my_nano /bin/bash
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```
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Vous constatez cette fois que vous pouvez lancer `nano`, alors que vous ne
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pouvez toujours pas le faire dans un conteneur issue d'une image `ubuntu` !
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## Dockerfile
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Pour construire une image, vous n'êtes pas obligé de passer par une série de
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commits. Docker dispose d'un mécanisme permettant d'automatiser la construction
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de nouvelles images. Vous pouvez arriver au même résultat que ce que l'on a
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réussi à faire précédemment en utilisant le Docker file suivant :
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```
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FROM ubuntu:latest
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RUN apt-get update
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RUN apt-get install -y nano
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```
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La syntaxe d'un `Dockerfile` est simple, le premier mot de chaque ligne est
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l'intitulé d'une instruction (que l'on écrit généralement en majuscule), elle
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est suivie de ses arguments.
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||||
Dans notre exemple, nous utilisons `FROM` qui indique une image de départ à
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||||
utiliser ; `RUN` est une commande qui sera exécutée dans le conteneur, dans le
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but de le construire. Chaque ligne est exécutée indépendamment des autres ;
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cela signifie que l'exemple suivant ne fonctionne pas :
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```
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COPY db.sql /db.sql
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RUN service mysqld start
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RUN mysql -u root -p toor virli < /db.sql
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```
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Cet exemple ne fonctionne pas car le serveur MySQL est lancé dans le premier
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RUN, n'est plus lancé au moment du deuxième RUN. Pour avoir le résultat
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escompté, il faut exécuter les commandes ensemble :
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```
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COPY db.sql /db.sql
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RUN service mysqld start && mysql -u root -p toor virli < /db.sql
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```
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Après le `RUN`, MySQL sera de nouveau arrêté, si on veut l'utiliser dans le
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conteneur, il ne faudra pas oublier lancer le processus.
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Pour lancer la construction de la nouvelle image, créer un nouveau dossier ne
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contenant que votre fichier `Dockerfile`, placez-vous dedans, puis utilisez la
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commande `build` :
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```
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docker build --tag=my_editor .
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```
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Une fois la construction de l'image terminée, vous pouvez la lancer et
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constater l'existence de notre éditeur favori :
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```
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docker run -it my_editor /bin/bash
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```
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Consultez <https://docs.docker.com/reference/builder/> pour la liste complète
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des instructions reconnues.
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## Exposer des ports
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Construisons maintenant un conteneur avec un serveur web :
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```
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FROM my_editor
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RUN apt-get update
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RUN apt-get install -y nginx
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EXPOSE 80
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```
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L'instruction `EXPOSE` sera traité plus tard par le client Docker
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(équivalent à l'argument `--expose`). Il s'agit de préciser les ports
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sur lesquels votre image écoute.
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||||
En utilisant l'option `-P` du `run`, vous allez pouvoir assigner une
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redirection de port aléatoire sur la machine hôte vers votre
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conteneur :
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```
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docker build --tag=my_webserver .
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docker run -it -P my_webserver /bin/bash
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service nginx start
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```
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||||
Dans un autre terminal, lancer un `docker ps` et consulter la colonne
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*PORTS* pour connaître le port choisit par Docker pour effectuer la
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redirection.
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Rendez-vous ensuite dans votre navigateur sur <http://localhost:49153/>.
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À vous de jouer : utilisez l'instruction `COPY` pour afficher votre
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propre `index.html` remplaçant celui installé de base par nginx.
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## Lancement de commande automatique
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Vous pouvez placer dans un `Dockerfile` une instruction `CMD` qui sera
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exécutée si aucune commande n'est passée lors du `run`, par exemple :
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```
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CMD nginx -g "daemon off;"
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```
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```
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docker build --tag=my_nginx .
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docker run -d -P my_nginx
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```
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L'option `-d` passée au `run` lance le conteneur en tâche de
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fond. Si vous constatez via un `docker ps` que le conteneur s'arrête
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directement, retirer cette option pour voir ce qui ne va pas, ou
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utilisez la commande `docker logs`.
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## Volumes
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Il est possible de partager des répertoires entre plusieurs
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conteneurs. Pour ce faire, il faut déclarer dans le `Dockerfile` une
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ou plusieurs instructions `VOLUME` avec le chemin du répertoire à
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considérer comme volume (il est également possible de le faire via
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||||
l'option `--volume` du client). Ces deux lignes sont équivalentes :
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```
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VOLUME /var/log/nginx
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```
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```
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docker run -v /var/log/nginx my_nginx
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```
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Pour monter les volumes dans un autre conteneur, on utilise l'argument
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`--volume-from` du client, en indiquant le nom du conteneur avec
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lequel on souhaite partager les volumes :
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```
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docker run -it --volume-from romantic_archimedes ubuntu /bin/bash
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```
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Vous constaterez que le répertoire `/var/log/nginx` est partagé entre
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`romantic_archimedes` et le dernier conteneur lancé.
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\newline
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||||
Le concept principal de Docker est de concevoir des conteneurs applicatifs : on
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||||
va préférer assigner un unique rôle à un conteneur (donc géralement on ne va
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||||
lancer qu'une seule application par conteneur) et concevoir un service complet
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||||
en créant un groupe de conteneur, partageant des données entre-eux par des
|
||||
volumes.
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||||
Une lecture intéressante sur ce sujet est sans doute [cet article de Michael
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||||
Crosby](http://crosbymichael.com/advanced-docker-volumes.html).
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### Data Volume Container
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Dans de nombreuses situation, il est intéressant de séparer les données de
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l'application, et donc d'avoir un conteneur exécutant l'application et un
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second stockant les données.
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Cela est particulièrement utile dans le cas d'une base de données : on veut
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||||
pouvoir mettre à jour le conteneur exécutant le serveur, sans pour autant
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||||
perdre les données.
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||||
L'idée derrière le concept de `Data Volume Container` est de partager un volume
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avec un conteneur dont le seul rôle est de stocker les données.
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||||
Il est parfaitement possible de partager un volume avec un conteneur qui n'est
|
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plus lancé. En effet, tant que vous n'avez pas demandé explicitement à un
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||||
conteneur d'être supprimé, il est préservé dans un coin en attendant des jours
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meilleurs.
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Voici comment on pourrait lancer un conteneur exécutant une base de données :
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```
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docker run -v /var/lib/mysql --name dbdata busybox
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docker run --volume-from dbdata -e MYSQL_ROOT_PASSWORD=mysecretpassword -d mysql
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```
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Le premier conteneur, sans commande passée, va s'arrêter dès son
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lancement. Busybox est l'une des plus petites images possédant tous les outils
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de base (il est possible d'obtenir un shell en cas de besoin). Il expose un
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volume qui sera utiliser comme stockage persistant.
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Le second conteneur va lancer le serveur MySQL et utiliser le répertoire
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partagé pour stocker les données.
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Lorsqu'il y aura besoin de mettre à jour le conteneur MySQL, les données ne
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seront pas perdues (et s'il y avait besoin de migrer les données entre les deux
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||||
versions des conteneurs, un conteneur intermédiaire pourrait parfaitement s'en
|
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charger).
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||||
Cela facile également les sauvegardes, qui peuvent s'exécuter dans un conteneur
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distinct, dédié à la tâche de sauvegarde.
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||||
## Lier les conteneurs
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En plus de vouloir partager des répertoires entre deux conteneurs, il est
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souvent nécessaire de partager des ports.
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Pour automatiser le partage d'informations sur les IP et ports exposés, la
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commande `run` possède l'option `--link` qui permet de définir dans les
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||||
variables d'environnement du conteneur que l'on va lancer.
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||||
Le détail des variables ajoutées dans cette situation est disponible à
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||||
<https://docs.docker.com/userguide/dockerlinks/#environment-variables>.
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||||
On utiliser généralement cette liaison pour fournir au conteneur hébergeant un
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||||
site web dynamique l'IP et le port où trouver la base de données :
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```
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||||
docker run -e MYSQL_ROOT_PASSWORD=mysecretpassword -d --name db1 mysql
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||||
docker run --link db1 my_nginx
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```
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### Ambasador
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Afin d'abstraire le plus possible l'infrastructure sous-jacente et d'autoriser
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||||
les migrations de conteneurs, on utilise le modèle *ambassador*.
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||||
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||||
On lancera systématiquement un conteneur entre deux conteneurs que l'on veut
|
||||
lier : l'ambassadeur. Celui-ci s'occupera de router correctement le trafic. En
|
||||
cas de changement de route (si l'un des conteneurs change de machine hôte par
|
||||
exemple), on a simplement à redémarrer l'ambassadeur plutôt que le conteneur
|
||||
principal.
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||||
|
||||
La documentation officielle pour ce modèle est disponible à
|
||||
<https://docs.docker.com/articles/ambassador_pattern_linking/>.
|
167
tutorial/2/dockerfile.md
Normal file
167
tutorial/2/dockerfile.md
Normal file
|
@ -0,0 +1,167 @@
|
|||
\newpage
|
||||
|
||||
# `Dockerfile`
|
||||
|
||||
## Mon premier conteneur ... par `Dockerfile`
|
||||
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||||
Pour construire une image, vous n'êtes pas obligé de passer par une série de
|
||||
commits. Docker dispose d'un mécanisme permettant d'automatiser la construction
|
||||
de nouvelles images. Vous pouvez arriver au même résultat que ce que l'on a
|
||||
réussi à faire précédemment en utilisant le Docker file suivant :
|
||||
|
||||
```
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||||
FROM ubuntu:latest
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||||
|
||||
RUN apt-get update
|
||||
RUN apt-get install -y nano
|
||||
```
|
||||
|
||||
La syntaxe d'un `Dockerfile` est simple, le premier mot de chaque ligne est
|
||||
l'intitulé d'une instruction (que l'on écrit généralement en majuscule), elle
|
||||
est suivie de ses arguments.
|
||||
|
||||
Dans notre exemple, nous utilisons `FROM` qui indique une image de départ à
|
||||
utiliser ; `RUN` est une commande qui sera exécutée dans le conteneur, dans le
|
||||
but de le construire.
|
||||
|
||||
Pour lancer la construction de la nouvelle image, créer un nouveau dossier ne
|
||||
contenant que votre fichier `Dockerfile`, placez-vous dedans, puis utilisez la
|
||||
commande `build` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker build --tag=my_editor .
|
||||
```
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||||
|
||||
Une fois la construction de l'image terminée, vous pouvez la lancer et
|
||||
constater l'existence de notre éditeur favori :
|
||||
|
||||
```
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||||
docker run -it my_editor /bin/bash
|
||||
```
|
||||
|
||||
|
||||
## `RUN` dans le `Dockerfile`
|
||||
|
||||
Chaque ligne est exécutée indépendamment des autres ;
|
||||
cela signifie que l'exemple suivant **ne fonctionne pas** :
|
||||
|
||||
```
|
||||
COPY db.sql /db.sql
|
||||
RUN service mysqld start
|
||||
RUN mysql -u root -p toor virli < /db.sql
|
||||
```
|
||||
|
||||
Cet exemple ne fonctionne pas car le serveur MySQL est lancé dans le premier
|
||||
RUN, n'est plus lancé au moment du deuxième RUN. En effet, chaque commande du
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||||
`Dockerfile` a pour but de modifier le système de fichiers.
|
||||
|
||||
Pour avoir le résultat escompté, il faut exécuter les commandes ensemble :
|
||||
|
||||
```
|
||||
COPY db.sql /db.sql
|
||||
RUN service mysqld start && mysql -u root -p toor virli < /db.sql
|
||||
```
|
||||
|
||||
Après le `RUN`, MySQL sera de nouveau arrêté, si on veut l'utiliser dans le
|
||||
conteneur, il ne faudra pas oublier de lancer le processus.
|
||||
|
||||
|
||||
## Exposer des ports
|
||||
|
||||
Construisons maintenant un conteneur avec un serveur web :
|
||||
|
||||
```
|
||||
FROM my_editor
|
||||
|
||||
RUN apt-get update
|
||||
RUN apt-get install -y nginx
|
||||
|
||||
EXPOSE 80
|
||||
```
|
||||
|
||||
L'instruction `EXPOSE` sera traité plus tard par le client Docker
|
||||
(équivalent à l'argument `--expose`). Il s'agit de préciser les ports
|
||||
sur lesquels votre image écoute.
|
||||
|
||||
En utilisant l'option `-P` du `run`, vous allez pouvoir assigner une
|
||||
redirection de port aléatoire sur la machine hôte vers votre
|
||||
conteneur :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker build --tag=my_webserver .
|
||||
docker run -it -P my_webserver /bin/bash
|
||||
service nginx start
|
||||
```
|
||||
|
||||
Dans un autre terminal, lancer un `docker ps` et consulter la colonne
|
||||
*PORTS* pour connaître le port choisit par Docker pour effectuer la
|
||||
redirection.
|
||||
|
||||
Rendez-vous ensuite dans votre navigateur sur <http://localhost:49153/>.
|
||||
|
||||
À vous de jouer : utilisez l'instruction `COPY` pour afficher votre
|
||||
propre `index.html` remplaçant celui installé de base par nginx.
|
||||
|
||||
|
||||
## Lancement de commande automatique
|
||||
|
||||
Vous pouvez placer dans un `Dockerfile` une instruction `CMD` qui sera
|
||||
exécutée si aucune commande n'est passée lors du `run`, par exemple :
|
||||
|
||||
```
|
||||
CMD nginx -g "daemon off;"
|
||||
```
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker build --tag=my_nginx .
|
||||
docker run -d -P my_nginx
|
||||
```
|
||||
|
||||
L'option `-d` passée au `run` lance le conteneur en tâche de
|
||||
fond. Si vous constatez via un `docker ps` que le conteneur s'arrête
|
||||
directement, retirer cette option pour voir ce qui ne va pas, ou
|
||||
utilisez la commande `docker logs`.
|
||||
|
||||
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||||
## D'autres instructions ?
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||||
Consultez <https://docs.docker.com/reference/builder/> pour la liste complète
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des instructions reconnues.
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## Rendu
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||||
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### Exercice
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||||
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Rendez le fichier `Dockerfile` et son contexte (`index.html`, fichiers de conf
|
||||
éventuels, ...) que vous avez utiliser pour réaliser votre image
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||||
`my_webserver`.
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||||
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||||
### Questions
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||||
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||||
1. De combien de couches de systèmes de fichiers est composé votre image
|
||||
`my_webserver` ? Comment pourriez-vous en avoir moins ?
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||||
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||||
1. On a vu comment créer une nouvelle image à partir d'une image existante
|
||||
(`FROM`). Mais comment sont créés les images de bases comme debian ou ubuntu
|
||||
(quelle(s) commande(s) et quels type(s) de fichier(s)) ?
|
||||
|
||||
1. Quels sont les avantages de ce `RUN` :
|
||||
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||||
```
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RUN apt-get update && \
|
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apt-get install -y \
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nginx \
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php5-fpm \
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php5-mysql \
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||||
php5-gd \
|
||||
&& apt-get clean && \
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||||
rm -rf /var/lib/apt/lists/* /tmp/* /var/tmp/*
|
||||
```
|
||||
|
||||
par rapport aux précédents exemples :
|
||||
|
||||
```
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||||
RUN apt-get update
|
||||
RUN apt-get install -y nginx php5-fpm
|
||||
```
|
182
tutorial/2/first.md
Normal file
182
tutorial/2/first.md
Normal file
|
@ -0,0 +1,182 @@
|
|||
\newpage
|
||||
|
||||
# Mon premier conteneur
|
||||
|
||||
Afin de tester la bonne marche de votre installation, exécutons la commande :
|
||||
|
||||
```
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||||
docker run hello-world
|
||||
```
|
||||
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||||
Cette commande va automatiquement exécuter une série de commandes pour nous,
|
||||
comme indiqué dans le message affiché en retour :
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||||
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||||
D'abord, le daemon va rechercher s'il possède localement l'image
|
||||
*hello-world*. Si ce n'est pas le cas, il va aller la récupérer sur
|
||||
<hub.docker.com>. Ce site met à disposition un grand nombre d'images : des
|
||||
systèmes de base comme Ubuntu, Debian, Centos, etc. jusqu'à des conteneurs
|
||||
prêts à l'emploi : le serveur web nginx, la base de données MySQL, un serveur
|
||||
node.js, etc.
|
||||
|
||||
Nous pouvons directement utiliser le client pour rechercher une image sur le
|
||||
hub, en utilisant la commande `search` :
|
||||
|
||||
```
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||||
docker search mariadb
|
||||
```
|
||||
|
||||
Il est possible de mettre à jour les images locales ou simplement
|
||||
pré-télécharger des images depuis le hub en utilisant la commande `pull` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker pull ubuntu
|
||||
```
|
||||
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||||
Pour consulter la liste des images dont nous disposons localement (soit parce
|
||||
qu'on les a téléchargées, soit parce que nous les avons créées nous-même), on
|
||||
utilise la commande `images` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker images
|
||||
```
|
||||
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||||
Nous devrions constater la présence de deux images « Ubuntu », ayant un *TAG*
|
||||
différent. Souvent, il existe plusieurs versions d'une même image. Pour Ubuntu
|
||||
par exemple, nous avons la possibilité de lancer la version `vivid`, `trusty`
|
||||
ou `precise`.
|
||||
|
||||
Chaque image est identifiable par son *Image ID* unique ; les noms d'images
|
||||
ainsi que leurs tags sont, comme les tags Git, une manière humainement plus
|
||||
simple de faire référence aux identifiants.
|
||||
|
||||
Chaque nom d'image possède au moins un tag associé : *latest*. C'est le tag qui
|
||||
est automatiquement recherché lorsque l'on ne le précisez pas en lançant
|
||||
l'image.
|
||||
|
||||
|
||||
## Exécuter un programme dans un conteneur
|
||||
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||||
Maintenant que nous avons à notre disposition l'image d'un conteneur Ubuntu,
|
||||
lançons-la !
|
||||
|
||||
La commande `run` de Docker prend comme derniers arguments le programme à
|
||||
lancer dans le conteneur ainsi que ses éventuels arguments. Essayons d'afficher
|
||||
un Hello World :
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||||
|
||||
```
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||||
docker run ubuntu /bin/echo "Hello World"
|
||||
```
|
||||
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||||
Dans notre exemple, c'est bien le `/bin/echo` présent dans le conteneur qui est
|
||||
appelé. Ce n'est pas le programme `/bin/echo` de la machine hôte qui a été
|
||||
transféré dans le conteneur.
|
||||
|
||||
|
||||
## Modifier un conteneur
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||||
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||||
À chaque fois que nous lançons un `run`, un nouveau conteneur est créé à partir
|
||||
de l'image que l'on a précisé (via un mécanisme de Copy-On-Write, c'est donc
|
||||
très rapide et ne consomme pas beaucoup d'espace disque). Cela signifie que
|
||||
lorsque nous exécutons une commande modifiant les fichiers d'un conteneur, cela
|
||||
ne modifie pas l'image de base, mais crée une nouvelle image. Que nous pouvons
|
||||
ensuite utiliser comme image de base.
|
||||
|
||||
Commençons par entrer dans un nouveau conteneur pour modifier l'image :
|
||||
|
||||
```
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||||
docker run -it ubuntu /bin/bash
|
||||
```
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||||
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||||
Nous voilà maintenant dans le conteneur ! Il est assez épuré, il n'y a rien de
|
||||
superflu : il n'y a même pas d'éditeur de texte : ni vim, ni emacs, même pas
|
||||
`vi` !
|
||||
|
||||
La première chose à faire est de télécharger la liste des paquets. En effet,
|
||||
afin de ne pas livrer de superflu, la liste des paquets et son cache ne sont
|
||||
pas inclues dans le conteneur.
|
||||
|
||||
```
|
||||
apt-get update
|
||||
```
|
||||
|
||||
Il peut arriver que des paquets présents dans l'image ne soient pas à
|
||||
jour. Afin de garder un environnement cohérent, il est recommandé de ne pas
|
||||
utiliser le gestionnaire de paquets pour mettre à jour les paquets présent de
|
||||
base, mais plutôt de contacter le mainteneur de l'image pour qu'il la mette à
|
||||
jour.
|
||||
|
||||
Installons maintenant un programme :
|
||||
|
||||
```
|
||||
apt-get install nano
|
||||
```
|
||||
|
||||
En attendant la fin de l'installation, jetons un œil à la commande dans un
|
||||
autre terminal :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker ps
|
||||
```
|
||||
|
||||
Cette commande liste les conteneurs actifs. Notez le *Container ID* ainsi que
|
||||
le *NAMES* du conteneur du conteneur actuellement en cours d'installation de
|
||||
`nano`.
|
||||
|
||||
Lorsque l'installation de `nano` est terminée, quittez l'image en tapant
|
||||
`exit`.
|
||||
|
||||
Sauvegardez votre image modifiée avec la commande `commit` pour pouvoir
|
||||
commencer directement de votre image avec `nano` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker commit CONTAINER my_nano
|
||||
```
|
||||
|
||||
En remplaçant `CONTAINER` par le nom ou l'identifiant de votre
|
||||
container. `my_nano` est le nom que vous voudrez utiliser à la place
|
||||
d'`ubuntu` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker run -it my_nano /bin/bash
|
||||
```
|
||||
|
||||
Vous constatez cette fois que vous pouvez lancer `nano`, alors que vous ne
|
||||
pouvez toujours pas le faire dans un conteneur issue d'une image `ubuntu` !
|
||||
|
||||
|
||||
## Métadonnées
|
||||
|
||||
Les images et les conteneurs sont composés d'un ensemble de couches de système
|
||||
de fichiers et de métadonnées. Ces métadonnées stockent de nombreux paramètres
|
||||
tels que la commande à lancer par défaut pour une image, ou le PID du premier
|
||||
programme lancé pour un conteneur.
|
||||
|
||||
Vous pouvez affichez ces métadonnées avec la commande `docker inspect
|
||||
hello-world`.
|
||||
|
||||
|
||||
## Rendu
|
||||
|
||||
### Questions
|
||||
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||||
1. Comment limiter la quantité maximale de mémoire qu'un conteneur pourra
|
||||
utiliser ?
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||||
|
||||
1. Un conteneur Docker se détache-t-il de tous les *namespaces* ? Si non,
|
||||
pourquoi ?
|
||||
|
||||
### Exercice
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||||
|
||||
Réalisez un script permettant de rejoindre les namespaces d'un conteneur Docker
|
||||
actif. Vous pouvez réutiliser votre exécutable `setns` du premier TP. Vous
|
||||
allez sans doute avoir besoin d'utiliser `docker inspect`, n'hésitez pas à
|
||||
consulter son aide : `docker inspect --help`.
|
||||
|
||||
```
|
||||
host# ./docker-attach romantic_archimedes /bin/bash
|
||||
inCntnr# _
|
||||
```
|
||||
|
||||
où `romantic_archimedes` correspond au nom du conteneur Docker auquel on veut
|
||||
s'attacher et `/bin/bash`, la première commande que l'on va exécuter après le
|
||||
`clone`.
|
|
@ -2,9 +2,7 @@
|
|||
|
||||
# Installation
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||||
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||||
## Docker
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||||
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||||
### Par le gestionnaire de paquets
|
||||
## Par le gestionnaire de paquets
|
||||
|
||||
Sous Debian et ses dérivés (Ubuntu, Mint, ...) le paquet et la commande ont été
|
||||
nommés `docker.io`. Vous pouvez vous créer un alias `alias docker=docker.io` si
|
||||
|
@ -13,7 +11,44 @@ celui-ci n'a pas déjà été défini.
|
|||
Sous les autres distributions, `docker` correspond a priori bien à la solution
|
||||
de virtualisation légère que l'on va utiliser.
|
||||
|
||||
### Manuellement
|
||||
### Debian Jessie
|
||||
|
||||
`docker` se trouve dans les backports, ajouter-les à votre `/etc/apt/sources.list` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
deb http://ftp.debian.org/debian/ wheezy-backports main non-free contrib
|
||||
```
|
||||
|
||||
Puis :
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||||
|
||||
```
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||||
apt-get update
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||||
apt-get install docker.io
|
||||
```
|
||||
|
||||
### Debian Wheezy
|
||||
|
||||
Il vous faut utiliser le dépôt de paquets fourni par Docker :
|
||||
|
||||
```
|
||||
apt-key adv --keyserver hkp://pgp.mit.edu:80 --recv-keys 58118E89F3A912897C070ADBF76221572C52609D
|
||||
```
|
||||
|
||||
Ajoutez cette ligne dans votre `/etc/apt/sources.list` :
|
||||
|
||||
```
|
||||
deb https://apt.dockerproject.org/repo debian-wheezy main
|
||||
```
|
||||
|
||||
Puis :
|
||||
|
||||
```
|
||||
apt-get update
|
||||
apt-get install docker-engine
|
||||
```
|
||||
|
||||
|
||||
## Manuellement
|
||||
|
||||
L'équipe en charge de Docker met à disposition un script pour installer Docker
|
||||
sur n'importe quel système :
|
||||
|
@ -22,7 +57,8 @@ sur n'importe quel système :
|
|||
curl -sSL https://get.docker.com/ | sh
|
||||
```
|
||||
|
||||
### Vérifier la bonne marche de l'installation
|
||||
|
||||
## Vérifier la bonne marche de l'installation
|
||||
|
||||
Vous devriez maintenant être capable de lancer la commande suivante :
|
||||
|
||||
|
@ -33,17 +69,29 @@ docker version
|
|||
Une sortie similaire au bloc suivant devrait apparaître sur votre écran :
|
||||
|
||||
```
|
||||
Client version: 1.3.2
|
||||
Client version: 1.3.3
|
||||
Client API version: 1.15
|
||||
Go version (client): go1.3.3
|
||||
Git commit (client): 39fa2fa
|
||||
Git commit (client): d344625
|
||||
OS/Arch (client): linux/amd64
|
||||
Server version: 1.3.2
|
||||
Server version: 1.3.3
|
||||
Server API version: 1.15
|
||||
Go version (server): go1.3.3
|
||||
Git commit (server): 39fa2fa
|
||||
Git commit (server): d344625
|
||||
```
|
||||
|
||||
### `no such file or directory`?
|
||||
|
||||
Si vous avez cette erreur : `dial unix /var/run/docker.sock: no such file or
|
||||
directory.`, le deamon n'est sans doute pas lancé. Lancez-le :
|
||||
|
||||
```
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||||
sudo service docker restart
|
||||
```
|
||||
|
||||
|
||||
### `permission denied`?
|
||||
|
||||
Si vous avez cette erreur : `dial unix /var/run/docker.sock: permission
|
||||
denied.`, ajoutez votre utilisateur au groupe `docker` et **relancer votre
|
||||
session** :
|
||||
|
@ -51,3 +99,21 @@ session** :
|
|||
```
|
||||
sudo gpasswd -a $USER docker
|
||||
```
|
||||
|
||||
**Attention :** cette action n'est pas anodine d'un point de vue sécurité :
|
||||
<https://docs.docker.com/articles/security/#docker-daemon-attack-surface>
|
||||
|
||||
|
||||
## Rendu
|
||||
|
||||
### Questions
|
||||
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||||
1. Dans quel langage Docker a-t-il été écrit ? Docker utilise la `libcontainer`
|
||||
afin d'avoir une couche d'abstraction des *namespaces* et des
|
||||
*cgroups*. Dois-je installer cette bibliothèque avant de recopier sur une
|
||||
nouvelle machine le binaire `docker` (sans passer par le gestionnaire de
|
||||
paquets) ? Pourquoi ?
|
||||
|
||||
1. Décrivez une méthode permettant à un utilisateur (non-root),
|
||||
présent dans le groupe `docker`, d'effectuer une action
|
||||
privilégiée impactant la machine hôte.
|
||||
|
|
35
tutorial/2/linking.md
Normal file
35
tutorial/2/linking.md
Normal file
|
@ -0,0 +1,35 @@
|
|||
\newpage
|
||||
|
||||
## Lier les conteneurs
|
||||
|
||||
En plus de vouloir partager des répertoires entre deux conteneurs, il est
|
||||
souvent nécessaire de partager des ports.
|
||||
|
||||
Pour automatiser le partage d'informations sur les IP et ports exposés, la
|
||||
commande `run` possède l'option `--link` qui permet de définir dans les
|
||||
variables d'environnement du conteneur que l'on va lancer.
|
||||
|
||||
Le détail des variables ajoutées dans cette situation est disponible à
|
||||
<https://docs.docker.com/userguide/dockerlinks/#environment-variables>.
|
||||
|
||||
On utilise généralement cette liaison pour fournir au conteneur hébergeant un
|
||||
site web dynamique l'IP et le port où trouver la base de données :
|
||||
|
||||
```
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||||
docker run -e MYSQL_ROOT_PASSWORD=mysecretpassword -d --name db1 mysql
|
||||
docker run --link db1 my_nginx
|
||||
```
|
||||
|
||||
### Ambasador
|
||||
|
||||
Afin d'abstraire le plus possible l'infrastructure sous-jacente et d'autoriser
|
||||
les migrations de conteneurs, on utilise le modèle *ambassador*.
|
||||
|
||||
On lancera systématiquement un conteneur entre deux conteneurs que l'on veut
|
||||
lier : l'ambassadeur. Celui-ci s'occupera de router correctement le trafic. En
|
||||
cas de changement de route (si l'un des conteneurs change de machine hôte par
|
||||
exemple), on a simplement à redémarrer l'ambassadeur plutôt que le conteneur
|
||||
principal.
|
||||
|
||||
La documentation officielle pour ce modèle est disponible à
|
||||
<https://docs.docker.com/articles/ambassador_pattern_linking/>.
|
2
tutorial/2/todo.org
Normal file
2
tutorial/2/todo.org
Normal file
|
@ -0,0 +1,2 @@
|
|||
* entrypoint
|
||||
* parler du contexte du build
|
|
@ -1,12 +1,11 @@
|
|||
% Virtualisation légère -- TP n^o^2
|
||||
% Virtualisation légère -- TP n^o^ 2
|
||||
% Pierre-Olivier *Nemunaire* Mercier
|
||||
% Jeudi 22 octobre 2015
|
||||
|
||||
Le but de ce premier TP est d'utiliser les commandes et les appels systèmes vu
|
||||
durant le cours.
|
||||
Durant ce deuxième TP, nous allons apprendre à utiliser Docker !
|
||||
|
||||
Tous les éléments de ce TP (exercices et questions) sont à rendre à
|
||||
<virli@nemunai.re> au plus tard le mercredi 21 octobre 2015 à 23 h 42. Consultez la
|
||||
<virli@nemunai.re> au plus tard le mercredi 28 octobre 2015 à 23 h 42. Consultez la
|
||||
dernière section de chaque partie pour plus d'information sur les éléments à
|
||||
rendre. Vous pouvez placer les réponses aux questions dans le corps du courriel
|
||||
ou dans un fichier joint.
|
||||
|
|
114
tutorial/2/volumes.md
Normal file
114
tutorial/2/volumes.md
Normal file
|
@ -0,0 +1,114 @@
|
|||
\newpage
|
||||
|
||||
## Volumes
|
||||
|
||||
Il est possible de partager des répertoires entre plusieurs conteneurs. Pour ce
|
||||
faire, il faut déclarer dans le `Dockerfile` une ou plusieurs instructions
|
||||
`VOLUME` avec le chemin du répertoire à considérer comme volume (il est
|
||||
également possible de le faire via l'option `--volume` du client). Ces deux
|
||||
lignes sont équivalentes :
|
||||
|
||||
```
|
||||
VOLUME /var/log/nginx
|
||||
```
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker run -v /var/log/nginx my_nginx
|
||||
```
|
||||
|
||||
Pour monter les volumes dans un autre conteneur, on utilise l'argument
|
||||
`--volume-from` du client, en indiquant le nom du conteneur avec lequel on
|
||||
souhaite partager les volumes :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker run -it --volume-from romantic_archimedes ubuntu /bin/bash
|
||||
```
|
||||
|
||||
Vous constaterez que le répertoire `/var/log/nginx` est partagé entre
|
||||
`romantic_archimedes` et le dernier conteneur lancé.
|
||||
\newline
|
||||
|
||||
Le concept principal de Docker est de concevoir des conteneurs applicatifs : on
|
||||
va préférer assigner un unique rôle à un conteneur (donc géralement on ne va
|
||||
lancer qu'une seule application par conteneur) et concevoir un service complet
|
||||
en créant un groupe de conteneur, partageant des données entre-eux par des
|
||||
volumes.
|
||||
|
||||
Une lecture intéressante sur ce sujet est sans doute [cet article de Michael
|
||||
Crosby](http://crosbymichael.com/advanced-docker-volumes.html).
|
||||
|
||||
|
||||
### Partage avec la machine hôte
|
||||
|
||||
Il est possible de monter un répertoire de la machine hôte dans un
|
||||
conteneur. L'intérêt reste plutôt limité à des fins de facilité ou de test, par
|
||||
exemple si vous voulez partager des fichiers avec votre voisin, en passant par
|
||||
le protocole HTTP, mais sans se casser la tête à installer et configurer un
|
||||
serveur web :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker run --rm -p 80:80 -v ~/Downloads:/usr/share/nginx/html:ro -d nginx
|
||||
```
|
||||
|
||||
Une fois cette commande lancée, votre voisin pourra accéder à votre dossier
|
||||
Downloads en renseignant l'IP de votre machine dans son navigateur favori !
|
||||
|
||||
|
||||
### Data Volume Container
|
||||
|
||||
Dans de nombreuses situations, il est intéressant de séparer les données de
|
||||
l'application, et donc d'avoir un conteneur exécutant l'application et un
|
||||
second stockant les données.
|
||||
|
||||
Cela est particulièrement utile dans le cas d'une base de données : on veut
|
||||
pouvoir mettre à jour le conteneur exécutant le serveur, sans pour autant
|
||||
perdre les données.
|
||||
|
||||
L'idée derrière le concept de `Data Volume Container` est de partager un volume
|
||||
avec un conteneur dont le seul rôle est de stocker les données.
|
||||
|
||||
Il est parfaitement possible de partager un volume avec un conteneur qui n'est
|
||||
plus lancé. En effet, tant que vous n'avez pas demandé explicitement à un
|
||||
conteneur d'être supprimé, il est préservé dans un coin en attendant des jours
|
||||
meilleurs.
|
||||
|
||||
Voici comment on pourrait lancer un conteneur exécutant une base de données :
|
||||
|
||||
```
|
||||
docker run -v /var/lib/mysql --name dbdata busybox
|
||||
docker run --volume-from dbdata -e MYSQL_ROOT_PASSWORD=mysecretpassword -d mysql
|
||||
```
|
||||
|
||||
Le premier conteneur, sans commande passée, va s'arrêter dès son
|
||||
lancement. Busybox est l'une des plus petites images possédant tous les outils
|
||||
de base (il est possible d'obtenir un shell en cas de besoin). Il expose un
|
||||
volume qui sera utiliser comme stockage persistant.
|
||||
|
||||
Le second conteneur va lancer le serveur MySQL et utiliser le répertoire
|
||||
partagé pour stocker les données.
|
||||
|
||||
Lorsqu'il y aura besoin de mettre à jour le conteneur MySQL, les données ne
|
||||
seront pas perdues (et s'il y avait besoin de migrer les données entre les deux
|
||||
versions des conteneurs, un conteneur intermédiaire pourrait parfaitement s'en
|
||||
charger).
|
||||
|
||||
Cela facile également les sauvegardes, qui peuvent s'exécuter dans un conteneur
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distinct, dédié à la tâche de sauvegarde.
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## Rendu
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### Exercice
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Modifiez le `Dockerfile` de l'exercice précédent pour que votre application web
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(ok, c'est juste un `index.html` ...) soit contenue dans un *data volume
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container*.
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Choisissez le nom de votre volume judicieusement, cela peut vous faciliter la
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vie !
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Écrivez un script shell qui reprend les commandes que vous avez tapé dans votre
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terminal pour créer le *data volume container*, construire l'image à partir du
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Dockerfile et lancer le conteneur `my_webserver` lié.
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Rendre le Dockerfile, son contexte et le script de construction/lancement.
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68
tutorial/2/what.md
Normal file
68
tutorial/2/what.md
Normal file
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@ -0,0 +1,68 @@
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\newpage
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# Composition de Docker
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Docker est une suite d'outils de haut niveau, permettant d'utiliser très
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facilement les conteneurs.
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Docker est composé d'un daemon lancé au démarrage de votre machine, avec lequel
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vous interagissez via un client (le programme `docker`) qui se connecte au
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daemon au moyen d'une socket. Le client peut donc potentiellement être sur une
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machine distincte du daemon où s'exécutent les conteneurs.
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## Les images Docker
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Une image Docker est un système de fichiers en lecture seule. Il est formé d'un
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ensemble de couches, agrégées par un UnionFS.
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Par exemple, une image peut être un système Ubuntu complet ou juste busybox ou
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encore un serveur web et votre application web, prêt à l'emploi.
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Les images sont utilisées pour créer des conteneurs.
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Il y a deux méthodes pour obtenir des images Docker : soit les construire avec
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les outils fournis, soit les récupérer depuis un registre.
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## Les conteneurs Docker
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Alors que les images constituent la partie immuable de Docker, les conteneurs
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sont sa partie vivante. Chaque conteneur est créé à partir d'une image : à
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chaque fois que vous lancez un conteneur, une couche lecture/écriture est
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ajoutée au dessus de l'image. Cette couche est propre au conteneur et est
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temporaire : l'image n'est pas modifié par l'exécution d'un conteneur.
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Chaque conteneur s'exécute dans un environnement restreint (namespaces,
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cgroups, capabilities, ...).
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## Les registres Docker (*Docker registries*)
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Les registres sont des plates-formes de stockage, publiques ou privées,
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contenant des images. Ils permettent de récupérer des images, mais également
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d'en réceptionner.
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Le registre utilisé de base est le [Docker Hub](https://hub.docker.com/) : il
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contient à la fois des images officielles (ubuntu, debian, nginx, ...) et des
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images crées par des utilisateurs.
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## Outils annexes
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En plus du Docker-engine, le daemon et client que nous allons utiliser
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aujourd'hui, Docker développe également Docker-machine : qui permet d'installer
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et configurer le daemon rapidement sur plusieurs machines (afin de les utiliser
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au sein d'un cluster) et Docker-compose : qui permet de lancer un ensemble de
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conteneurs dépend les uns des autres (par exemple un serveur web et sa base de
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données).
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## Rendu
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1. À quoi correspondent les différents modes réseau utilisables dans Docker : à
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quel type de réseau LXC (VLAN, MACVLAN-VEPA, veth, phys, ...)
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correspondent-ils ? comment sont utilisés les *namespaces Network* ?
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1. Quels sont les différents *storage drivers* de Docker ? décrivez-les en
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quelques mots.
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