virli/tutorial/2/compose.md

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\newpage
# Compose
Avec notre conteneur utilisant `supervisor`, nous ne respectons pas
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cette dernière bonne pratique d'un seul processus par conteneur :-(
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L'intérêt est de permettre à chaque conteneur d'effectuer une tâche
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simple et générique, de manière à pouvoir être réutilisé pour d'autres
projets dans le futur. Par exemple, notre conteneur InfluxDB pourra
être utilisé pour stocker des relevés de métriques d'autres systèmes
ou des logs. Chronograf peut être connecté à d'autres serveurs afin
de corréler les métriques, ...
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## Séparer le `Dockerfile`
Commençons par séparer notre `Dockerfile` en deux : dans une partie
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nous allons garder la partie InfluxDB, de l'autre la partie Chronograf.
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Il va vous falloir créer deux dossiers distincts, il en faut un par
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`Dockerfile` : réutilisez l'image `influxdb` créée précédemment et créez le
dossier pour l'image `chronograf`.
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Pour tester la bonne marche de vos conteneurs, vous pouvez le lancer votre
conteneur chronograf avec la commande suivante (en considérant que votre
conteneur influxdb de la première partie est toujours lancé).
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```shell
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docker run --rm --link YOUR_INFLUX_CNTR_NAME:influxdb chronograf
```
Remplacez `YOUR_INFLUX_CNTR_NAME` par le nom du conteneur qui fait tourner
votre influxdb. En créant ce lien, `chronograf` sera capable de contacter une
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machine nommée `influxdb` (indiqué par la partie du lien après les `:`).
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### Visualiser les données dans `chronograf`
Avant d'arrêter `telegraf` et nos conteneurs pour passer à une nouvelle étape,
prenez le temps d'afficher les données que vous avez collecté depuis le début
du TP.
Après avoir ajouté le serveur (en remplaçant `localhost` proposé par défaut par
`influxdb` issue du *link*), ajouter deux visualisations avec les requêtes
suivantes :
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```sql
2016-09-15 00:46:46 +00:00
SELECT used, available, cached FROM mem WHERE tmpltime()
SELECT mean(usage_idle) FROM cpu WHERE tmpltime() GROUP BY time(20s), cpu
```
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## Automatiser la construction et le lancement
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Commencez par lancer tous vos conteneurs à la main pour voir les
étapes que vous allez devoir automatiser.
Au lieu de faire un script pour construire et lancer tous vos
conteneurs, définissez à la racine de votre projet un fichier
`docker-compose.yml` qui contiendra les méthodes de construction et
les paramètres d'exécution.
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```yaml
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version: '2'
services:
influxdb:
...
chronograf:
build: grafana/
image: nginx
ports:
- "3000:3000"
volumes:
- ./:/tmp/toto
links:
- influxdb
2016-09-14 20:51:14 +00:00
```
Ce fichier est un condensé des options que vous passez habituellement
au `docker run`.
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### `version`
2016-09-14 20:51:14 +00:00
2016-09-15 00:46:46 +00:00
Notez toutefois la présence d'une ligne `version` ; il ne s'agit pas de la
version de vos conteneurs, mais de la version du format de fichier
docker-compose qui sera utilisé. Sans indication de version, la version
originale sera utilisée.
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2016-09-15 02:27:59 +00:00
### `services`
Cette section énumère la liste des services (ou conteneurs) qui seront gérés
par `docker-compose`.
Il peuvent dépendre d'une image à construire localement, dans ce cas ils auront
un fils `build`. Ou ils peuvent utiliser une image déjà existante, dans ce cas
ils auront un fils `image`.
Les autres fils sont les paramètres classiques que l'on va passer à `docker
run`.
### `volumes`
Cette section est le pendant de la commandes `docker volume`.
L'idée est d'éviter de créer des *Data Volume Container* qui ont une partie de
système de fichiers inutile, et de ne garder que l'idée d'emplacement servant
pour du stockage persistant.
On les déclare simplement en leur donnant un nom et un driver comme suit :
```yaml
volumes:
mysql-data:
driver: local
```
Leur utilisation est identique à un *Data Volume Container* : on référence le
nom ainsi que l'emplacement à partager :
```yaml
[...]
mysql:
[...]
volumes:
- mysql-data:/var/lib/mysql
```
### `network`
Cette section est le pendant de la commandes `docker network`.
Par défaut, Docker relie tous les conteneurs sur un bridge et fait du NAT pour
que les conteneur puisse accéder à l'Internet. Mais ce n'est pas le seul mode
possible !
De la même manière que pour les `volumes`, cette section déclare les réseaux
qui pourront être utilisés par les `services`. On pourrait donc avoir :
```yaml
networks:
knotdns-slave-net:
driver: bridge
```
#### Driver `host`
Le driver `host` réutilise la pile réseau de la machine hôte. Le conteneur
pourra donc directement accéder au réseau, sans NAT et sans redirection de
port. Les ports alloués par le conteneur ne devront pas entrer en conflits avec
les ports ouverts par la machine hôte.
#### Driver `null`
Avec le driver `null`, la pile réseau est recréée et aucune interface (autre
que l'interface de loopback) n'est présente. Le conteneur ne peut donc pas
accéder à Internet, ni aux autres conteneur, ...
Lorsque l'on exécute un conteneur qui n'a pas besoin d'accéder au réseau, c'est
le driver à utiliser. Par exemple pour un conteneur dont le but est de vérifier
un backup de base de données.
#### Driver `bridge`
Le driver `bridge` crée un nouveau bridge qui sera partagée entre tous les
conteneurs qui la référencent.
Avec cette configuration, les conteneurs ont accès à une résolution DNS des
noms de conteneurs qui partagent leur bridge. Ainsi, sans avoir à utiliser la
fonctionnalité de `link` au moment du `run`, il est possible de se retrouvé
lié, même après que l'on ait démarré. La résolution se fera dynamiquement.
### Utiliser le `docker-compose.yml`
Consultez <http://docs.docker.com/compose/compose-file/> pour une liste
exhaustive des options que vous pouvez utiliser.
Une fois que votre `docker-compose.yml` est prêt, lancez tout d'abord
`docker-compose build` pour commencer la phase de build de tous les conteneurs
listés dans le fichier.
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Une fois le build terminé, vous pouvez lancer la commande suivante et admirer
le résultat :
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2016-09-15 02:27:59 +00:00
```shell
2016-09-14 20:51:14 +00:00
docker-compose up
```
2016-09-15 00:46:46 +00:00
Encore une fois, testez la bonne connexion entre chronograf (accessible sur
<http://localhost:10000>) et influxdb.
## Rendu
Pour cette partie, vous devrez rendre la dernière itération de votre
`docker-compose.yml`.